NEURODÉGÉNÉRATION : LES SOURCES

À la vitesse ou les cas d'autisme et d'Alzheimer diagnostiqués progressent, la neurologie fonctionnelle n'est pas une mode passagère. 

Quand j'ai commencé à pratiquer, je conseillais à mes patients des probiotiques et des oméga 3. Aujourd'hui, c'est très commun d'en voir sur les tablettes des pharmacies, mais à ce moment-là, plusieurs professionnels trouvaient ces conseils farfelus malgré la multitude de recherches prouvant leur efficacité. Il fallait simplement étendre son réseau d'informations.

Vous savez quoi ? Il en est de même aujourd'hui, pour chaque affirmation sur la santé. Où sont les preuves crédibles à ces dires ? *Vous noterez qu'à la fin de chaque article, une liste de recherches sera fournie.

Quotidiennement, nous sommes exposés à des sources qui endommageront les neurones (cellules du cerveau), que ce soit l'alcool, le stress, un coup à la tête, l'inflammation chronique, une infection, etc. Certains vont commencer assez tôt à développer les premiers signes, d'autres plus tard tout dépendamment de leur facilité à s'adapter à ces situations. Par exemple, vous aurez plus de difficulté à combattre un virus si vous vivez une période de stress ou si vous mangez ou dormez moins bien, c'est bien connu. Le même concept s'applique aussi aux maladies neurodégénératives, car cela signifie que nous n’avons pas pu s'adapter à certaines situations.

Alors la question est : « Comment pourrait-on s'adapter le mieux possible ? »

Les cellules gliales sont les protecteurs du cerveau et sont activées en premier s’il y a eu des coups à la tête dans le passé, un déficit hormonal (testostérone, œstrogène, progestérone, etc.), le diabète, de l'inflammation chronique ou un problème d'hypo/hyperthyroïdie. Le résultat sera des protéines « mutantes » comme celles retrouvées chez les personnes souffrants d'Alzheimer ou Parkinson par exemple. Le jeûne intermittent est une avenue efficace afin de détruire ces protéines non désirées. Nous avons heureusement des systèmes qui dégradent ou reconvertissent ces protéines.

Où se situe la limite de ces systèmes pour chacun d'entre nous ?

Les antioxydants, glutathionnes et superoxides dismutases en tête de liste, ainsi que les flavonoïdes sont parmi les seuls éléments qui ont prouvé, par de multiples recherches, leur efficacité pour la protection ou le ralentissement des maladies neurodégénératives. Cela aidera à freiner la dégénération des neurones mais n'aurait aucun effet sur les cellules déjà compromises. Le tremblement ou la démarche penchée ne changerait pas. Les stimulations neurologiques par divers récepteurs seraient alors potentiellement importantes à cette étape afin de créer une plasticité aux endroits affectés, ce que nous réalisons avec le Gyrostim par exemple.

Souvent, cet état de neurodégération progresse lentement et un événement, comme une opération ou un coup à la tête, déclenche une cascade de symptômes. Un effet boule de neige, pourrait-on dire dans le langage commun.

Alors, ceux qui oublient leurs clés partout, l’épellation du mot « beauf » ou la #%*&$ de pinte de lait seront très avisés de ne pas manquer les prochaines chroniques.

Doc Turmel

 

Fernandez et al2
Anderson & MacAskill paper
Goedert
Costanzo & Zurzolo
Flavinoids and Neurodegen
Neuroinflammation Age-Related Dementia
Modulation Chaperones
Modification of Neurodegneration
Mitochondria in Aging
Mitochondiral Dysfunctional Alzheimer's
Infection Neurodegneration
Cytokines and Neurodegeneration
Awesome mitochondria paper
Alpha Synuclein
Brain Changes Precede Symptoms of Familial Alzheimerâs Disease by Decades and Neurology Reviews